Syndic de copropriété et gestion courante : que dit la loi ?
Au cours des dernières années, le coût des services d'un syndic professionnel (qui a pour obligation de détenir une carte professionnelle) a connu une hausse importante. Cette hausse s'explique en partie par des facteurs tels que l'inflation, les nouvelles obligations imposées par la loi ALUR, qui ont accru le nombre de prestations obligatoires, ainsi que certaines pratiques discutables fréquemment signalées par l'Association des Responsables de Copropriété (ARC).
Face à ces pratiques, il peut être plus difficle pour les copropriétaires de choisir leur syndic... C'est notamment pourquoi la loi ALUR et le décret du 26 mars 2015 ont mis en place une nouvelle obligation : le contrat-type de syndic. Le but poursuivi est d’accroître la transparence sur les services fournis par les syndics, en simplifiant la comparaison entre les différentes offres disponibles sur le marché.
Depuis la standardisation des contrats des syndics, chaque contrat de syndic suit désormais le même modèle et la même structure rédactionnelle, ce qui facilite la comparaison entre différents syndics.
En outre, les tâches relevant de la gestion courante, que tout syndic est tenu d’assurer, ont été précisées par le décret de 2016.