Les compétences indispensables d'un bon syndic
Gestion administrative et financière
Un bon syndic de copropriété maîtrise la tenue des comptes, prépare et gère efficacement les assemblées générales, et assure le suivi des charges et des impayés. Cette rigueur financière garantit la transparence et la confiance des copropriétaires.
Connaissances juridiques et réglementaires
Il est essentiel que le syndic soit bien informé des lois et règlements en vigueur pour conseiller correctement les copropriétaires. Sa capacité à naviguer dans les complexités légales assure la conformité de la copropriété tout en protégeant cette dernière.
Gestion des travaux et de la maintenance
Le syndic doit suivre les travaux et les réparations avec diligence, gérer les prestataires et les contrats de maintenance. Cette compétence garantit la pérennité et la sécurité des infrastructures de la copropriété.
Ces compétences et obligations forment la base d'une gestion efficace et sereine de la copropriété, assurant une qualité de vie optimale pour tous les résidents.
Les qualités humaines et relationnelles
Disponibilité et réactivité
Un bon syndic est toujours disponible pour répondre aux demandes des copropriétaires et gère les urgences de manière efficace. Sa réactivité est essentielle pour maintenir la confiance et assurer une gestion fluide.
Diplomatie et empathie
La gestion des conflits est une part inévitable de la vie en copropriété. Un syndic doit faire preuve de diplomatie et d'empathie, écouter activement et communiquer clairement pour résoudre les différends et favoriser une bonne entente entre les résidents.
Transparence et intégrité
La clarté dans la gestion des comptes et des contrats est cruciale. Un syndic transparent et intègre rassure les copropriétaires en rendant des comptes précis et en prenant des décisions justes, basées sur l'intérêt collectif.
Ces qualités humaines sont essentielles pour établir une relation de confiance durable entre le syndic et les copropriétaires, contribuant ainsi à une atmosphère sereine et coopérative.
Comment choisir le bon syndic ?
La loi du 10 juillet 1965 imposant la présence d'un syndic de copropriété pour gérer l'administration et les finances. d’un immeuble, nous allons vous résumer les différentes étapes à prendre en compte pour bien choisir le vôtre.
Choisir le modèle adapté
- Syndic professionnel : Externe, réglementé par la loi Hoguet.
- Syndic bénévole : Un copropriétaire élu, moins coûteux.
- Syndic coopératif : Plusieurs copropriétaires (président-syndic assisté par le conseil syndical) : plus de transparence.
Évaluer les coûts
Vous vous en doutez, tous les modèle de syndic n’ont pas le même prix…
- Les syndics professionnels facturent honoraires et frais annexes mais offrent une gestion “clé en main”…
- Les syndics bénévoles et coopératifs sont plus économiques, sans frais supplémentaires.
La réactivité : un paramètre clé qui vous fera apprécier ou non votre syndic
- Les syndics professionnels limitent leurs déplacements (souvent facturés) et ont également un nombre important de copropriété à gérer
- Les syndics bénévoles et coopératifs, résidant sur place, sont plus réactifs.
La transparence : où va votre argent ?
- Les syndics professionnels ont une obligation d'extranet (de publier et de rendre accessible aux copropriétaires l’ensemble des documents relatifs à leur copropriété)
- Syndics bénévoles et coopératifs favorisent une gestion transparente qui peut être soutenue par une plateforme en ligne comme celle de Matera, par exemple.
Outre ces critères à prendre en compte, vous ne devez pas négliger les références que l’on vous fait d'un syndic… En effet, cet indicateur clé, souvent émis par des copropriétaires eux-mêmes peut vous conforter dans le choix d’un syndic….
Comment changer de syndic de copropriété ?
Après avoir fait votre choix concernant votre prochain syndic, il sera temps d’opérer le changement. Pour ce faire, voici les grandes étapes par lesquelles passer pour assurer une transition sans accrocs :
1. Préparer l’Assemblée Générale (AG)
Pour changer de syndic, il est crucial de bien préparer l'Assemblée Générale. Cette préparation comprend plusieurs étapes comme l’inscription du point à l’ordre du jour, la préparation des documents à fournir ou encore la communication en amont avec les autres copropriétaires.
2. Voter lors de l’AG
Le vote représente l’étape cruciale de la validation ou non du changement de syndic…Pour ce faire, assurez-vous que la majorité nécessaire est atteinte et que le résultat de ce vote soit bien bien inscrit dans le procès-verbal de l'AG.
3. Transition
La transition entre les syndics doit être bien organisée pour éviter les différentes entraves à la gestion de la copropriété.Il vous faudra donc notifier le syndic sortant et vous assurez que ce dernier transmettent l’ensemble des documents relatifs à la gestion de la copropriété au nouveau syndic (comptes, contrats, archives…)
Veuillez noter que tout changement de syndic nécessite une période de transition durant laquelle les deux syndics collaborent pour assurer une prise en charge sans heurts des dossiers en cours. N’hésitez pas à fixer des réunions de coordination si nécessaire.
Choisir un bon syndic est crucial pour la gestion efficace de votre copropriété. En évaluant ses compétences, ses qualités humaines, son utilisation des outils modernes et en suivant des critères de sélection rigoureux, vous assurez une gestion transparente et harmonieuse, garantissant la tranquillité et la valorisation de votre bien immobilier.
