Maîtriser la gestion locative saisonnière : guide complet pour propriétaires

Notre guide vous offre un aperçu complet sur la manière de gérer efficacement vos propriétés pour des séjours de courte durée, depuis l'accueil des locataires jusqu'à la fiscalité applicable.‍

Obtenir un devis
4,4 / 5
Selon nos +700 Avis Google
Notre guide vous offre un aperçu complet sur la manière de gérer efficacement vos propriétés pour des séjours de courte durée, depuis l'accueil des locataires jusqu'à la fiscalité applicable.‍
Maîtriser la gestion locative saisonnière : guide complet pour propriétaires

Selon plus de 600 Avis Google
Notre guide vous offre un aperçu complet sur la manière de gérer efficacement vos propriétés pour des séjours de courte durée, depuis l'accueil des locataires jusqu'à la fiscalité applicable.‍
Thank you! Your submission has been received!
Oops! Something went wrong while submitting the form.

Vous venez de réaliser ou vous souhaitez faire un investissement immobilier et le mettre en location pour de courtes durées ? Découvrez les fondamentaux de la gestion locative saisonnière. Notre guide vous offre un aperçu complet sur la manière de gérer efficacement vos propriétés pour des séjours de courte durée, depuis l'accueil des locataires jusqu'à la fiscalité applicable.

Qu’est-ce que la gestion locative saisonnière ?

La gestion locative saisonnière, c’est l'administration de biens immobiliers loués pour des périodes courtes, souvent par des propriétaires de résidences de vacances. Cette gestion englobe toutes les activités liées à l'accueil des locataires et à l'administration du bien, même pour des séjours de courte durée.

Les services typiques de la gestion locative saisonnière peuvent comprendre :

  • L'accueil des locataires, incluant les procédures d'arrivée et de départ ;
  • La collecte des loyers et, si nécessaire, de la taxe de séjour ;
  • Une gamme de services supplémentaires et optionnels comme la réservation des séjours, les services de conciergerie, la fourniture de petit-déjeuner, le nettoyage, la blanchisserie, etc.

Quels sont les principaux avantages de la gestion locative saisonnière ?

Opter pour une location saisonnière plutôt qu'un bail traditionnel offre trois avantages principaux :

  • Rentabilité : La location saisonnière peut s'avérer plus lucrative qu'un bail classique. Dans les grandes villes touristiques françaises, il est estimé que la location saisonnière peut générer entre 1,5 et 3 fois plus que le loyer d'un bail classique. Par exemple, un appartement qui rapporterait normalement 700€ par mois en bail classique pourrait générer entre 1200 à 1400€ par mois en location saisonnière. En termes de rentabilité, la gestion locative à la manière d'Airbnb dans les grandes villes touristiques tend à être plus profitable.
  • Flexibilité : Louer son bien à des touristes offre une plus grande souplesse, car il n'y a pas d'engagement à long terme avec les locataires. Cette flexibilité est particulièrement avantageuse dans plusieurs situations, telles que la location de votre résidence principale pendant vos vacances, la mise en location d'une résidence secondaire en dehors de vos périodes d'occupation, ou la location d'un bien en attente de vente, où un bail classique ne serait pas adapté.
  • Fiabilité : Avec la location saisonnière, le risque de loyers impayés est réduit puisque le paiement est généralement effectué avant l'arrivée des locataires, contrairement à un mandat de gestion locative classique.

Qui peut faire de la location saisonnière ?

Mettre un logement en location saisonnière est ouvert à différentes catégories de personnes :

  • Propriétaires de logements : Les particuliers qui possèdent un logement (appartement, maison, studio, etc.) peuvent le louer en tant que location saisonnière. Ceci est souvent pratiqué dans les zones touristiques où la demande de logements temporaires est élevée. Avant de lancer une location saisonnière, il est impératif de vérifier le règlement de copropriété pour s'assurer que la location courte durée est autorisée. De plus, certaines municipalités exigent des autorisations spécifiques pour la location saisonnière. Les propriétaires peuvent louer leur résidence principale ou secondaire en saisonnier. Cependant, il y a des restrictions sur le nombre de jours par an où la résidence principale peut être louée de cette manière. La location est souvent limitée à 120 jours par an dans certaines villes.
  • Gestion par des tiers : Les propriétaires qui ne souhaitent pas gérer la location eux-mêmes peuvent recourir à des services de conciergerie ou des agences spécialisées en gestion locative saisonnière.
  • Locataires avec accord du propriétaire : Dans certains cas, un locataire peut également sous-louer son logement en tant que location saisonnière, mais cela nécessite l'accord préalable et écrit du propriétaire du logement.


bullet
Bon à savoir :
Il est crucial de se conformer à toutes les lois et réglementations locales, qui peuvent inclure des déclarations à la mairie, des taxes de séjour, et des restrictions sur la durée et la fréquence des locations.

Quelle est la durée d’une location saisonnière ?

La durée d'une location saisonnière est généralement définie comme une location d'un logement pour une durée maximale et non-renouvelable de 90 jours consécutifs.

Cependant, il existe des exceptions selon les zones géographiques. Par exemple, dans des régions comme la Côte d’Azur où il y a deux saisons touristiques distinctes (été et hiver), la Cour de cassation a admis des baux de location saisonnière d'une durée supérieure à 90 jours. De même, dans certaines situations et localités, les tribunaux ont validé des locations saisonnières de plus de 6 mois. Il est donc important de se référer à la législation locale et aux décisions de justice spécifiques à chaque région pour déterminer la durée exacte autorisée pour une location saisonnière.

Quel pourcentage prend une agence immobilière pour une location saisonnière ?

Les besoins en gestion locative saisonnière dépendent de la nature de votre activité locative. Des facteurs comme la fréquence de changement des locataires, qu'il s'agisse de tous les 2 à 3 jours ou toutes les deux semaines, sont importants. De même, le niveau de services souhaités, tels que le nettoyage, la blanchisserie, la gestion des clés, les formalités administratives, ainsi que la maintenance et les réparations mineures, influencent ces besoins. En conséquence, le coût de la gestion locative varie. En moyenne, les frais de gestion locative représentent environ 15 à 20 % du loyer total, taxes comprises.

Quel professionnel peut s'occuper de la gestion locative ?

Les services de conciergerie pour les locations saisonnières jouent un rôle crucial en prenant en charge la gestion de votre bien, tout en valorisant sa location pour maximiser son occupation et son rendement. Ces services vous libèrent des tâches chronophages associées à la gestion locative, telles que la recherche de locataires, l'accueil, le ménage, et le départ, tout en s'assurant de maintenir une haute qualité de service. Ils vous permettent de mettre votre bien en location sur des plateformes populaires comme Airbnb, Booking, et Homeaway, sans que cela ne devienne une charge supplémentaire pour vous. En somme, la gestion locative saisonnière via une conciergerie combine les avantages de la location saisonnière tout en minimisant ses inconvénients.


Les services proposés par les agences de conciergerie pour la location saisonnière sont variés et couvrent un large éventail de prestations, notamment :

  • Gestion des réservations : Ces agences s'occupent de l'organisation des réservations, leur confirmation et la gestion des annulations.
  • Accueil des invités : Elles accueillent chaleureusement les invités à leur arrivée et leur fournissent des informations utiles.
  • Entretien et maintenance : Elles assurent la propreté du logement et effectuent les petites réparations nécessaires.
  • Support client : Elles offrent un service client disponible 24h/24 et 7j/7 pour répondre aux demandes des locataires.

Est-ce qu'une location en courte durée est assujettie à la taxe de séjour ?

La taxe de séjour est généralement applicable aux locations de courte durée, telles que celles effectuées par les plateformes de type Airbnb. Cette taxe est perçue par les municipalités et vise à couvrir les coûts liés à l'accueil des touristes, comme les services d'urgence, les infrastructures et les activités culturelles.

En règle générale, c'est le locataire qui est tenu de payer cette taxe, mais les modalités peuvent varier en fonction des lois locales. La taxe est souvent calculée en fonction du nombre de nuits passées dans le logement et du tarif de location. Elle peut également prendre en compte le type de logement, le nombre de personnes hébergées et la saison.

La collecte de la taxe de séjour se fait généralement au moment de l'enregistrement ou de la réservation. Certaines plateformes de location en ligne se chargent de collecter et de reverser cette taxe directement aux autorités locales pour le compte du propriétaire.

Quel est le meilleur statut pour faire de la location saisonnière ?

Le choix du statut juridique pour la location saisonnière dépend de divers facteurs, y compris la nature de l'activité (occasionnelle ou régulière) et les objectifs personnels de l'investisseur.

Pour une activité occasionnelle, comme exploiter un gîte ou une chambre d'hôtes de façon ponctuelle, il est courant de ne pas s'inscrire au registre du commerce et des sociétés (RCS). Dans ce cas, les revenus de la location peuvent simplement être inclus dans la déclaration de revenus personnelle. 

Cependant, si cette activité devient habituelle et se transforme en activité principale, il devient nécessaire de choisir un statut juridique et de s'inscrire au RCS. Les options incluent la création d'une entreprise individuelle, notamment sous le statut de micro-entreprise, ou la création d'une société comme une SARL/EURL ou SAS/SASU​​.

Comment calculer la rentabilité d'une location de vacances ?

Pour calculer la rentabilité d'une location saisonnière, plusieurs facteurs doivent être pris en compte. Voici un aperçu des éléments clés à considérer :

  • Coûts et charges : Incluez tous les coûts liés à votre location saisonnière, tels que les charges de copropriété, les frais d'entretien, les taxes foncières, les coûts de marketing, les frais de gestion si vous utilisez un Channel Manager, et les éventuels coûts inattendus comme les réparations​​.
  • Calcul du rendement locatif brut et net :
  • Le rendement locatif brut se calcule en prenant en compte le prix d'acquisition du bien et les recettes locatives moyennes attendues. Par exemple, si vous achetez un bien à 300 000 euros et que vous pouvez le louer à 80 euros par nuit pendant 9 mois de l'année, votre rendement brut serait de 7,2%.
  • Le rendement locatif net prend en compte les charges et les frais en plus du prix d'acquisition et des recettes locatives. Par exemple, si vos frais annuels s'élèvent à 4 500 euros, le rendement net pourrait être de 5,7%​​.
  • Facteurs influents : La rentabilité dépend fortement de l'emplacement du bien (zones touristiques, villes, bord de mer, montagne, etc.), de la qualité de votre gestion locative, et de la capacité à maintenir un taux d'occupation élevé tout au long de l'année.
  • Optimisation de la rentabilité : Assurez une expérience client optimale pour augmenter le taux d'occupation. Une bonne gestion locative, une attention particulière à l'accueil des clients, et une bonne visibilité sur les plateformes de location peuvent également contribuer à améliorer la rentabilité​​.

Il est important de réaliser une étude de marché approfondie et de consulter un professionnel de l'immobilier ou un comptable pour obtenir des conseils spécifiques à votre situation.

Quel régime fiscal en gestion locative saisonnière ?

En matière de fiscalité pour la location meublée saisonnière, le propriétaire a le choix entre deux régimes fiscaux :


  • Le régime forfaitaire du micro-BIC : Ce régime s'applique par défaut lorsque les revenus locatifs annuels ne dépassent pas 77 700 €. Pour les locations saisonnières ordinaires, un abattement de 50 % est appliqué sur les revenus locatifs annuels. Cela signifie que l'imposition ne concerne que la moitié des revenus locatifs. Ce régime est simplifié, car aucune comptabilité détaillée n'est requise. Pour les locations classées (comme les gîtes ruraux, chambres d’hôtes, et meublés de tourisme classés), ce régime s'applique jusqu'à 188 700 € de recettes annuelles et offre un abattement de 71 %. Une déclaration spécifique doit être faite auprès de la mairie pour bénéficier de la qualification de location meublée classée.
  • Le régime réel : Ce régime est applicable automatiquement si les revenus locatifs dépassent le seuil du micro-BIC, mais il est également possible d'opter pour ce régime si les charges représentent plus de 50 % (ou 71 % pour un bien classé) des recettes locatives. Ce régime permet de déduire les charges et amortissements des revenus locatifs, potentiellement réduisant l'impôt dû. Les charges déductibles incluent les frais d’agence, la taxe foncière, les frais d’entretien, entre autres. En cas de déficit (où les dépenses excèdent les recettes), celui-ci ne peut être déduit de l'impôt sur le revenu, mais peut être reporté sur les années suivantes. Ce régime exige de tenir une comptabilité précise et de justifier les dépenses liées au bien loué.

bullet
Bon à savoir :
Le choix entre ces régimes dépend des circonstances individuelles et qu'il peut être avantageux de consulter un expert fiscal pour déterminer le régime le plus bénéfique.


Quelle imposition sur les revenus locatifs saisonniers ?

La location meublée saisonnière, en tant que forme de location devant être obligatoirement meublée, est classée dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Par conséquent, pour la location saisonnière, l'imposition se fait lors de la déclaration annuelle de revenus.

Que la location saisonnière concerne une résidence principale ou secondaire, les mêmes règles fiscales s'appliquent.

Il est obligatoire d'inclure la location saisonnière dans la déclaration d’impôt. Les revenus locatifs totaux perçus pendant l'année fiscale doivent être déclarés. Sous le régime du micro-BIC, un abattement forfaitaire est automatiquement appliqué par l'administration fiscale.

L’impôt sur les revenus de la location saisonnière est ensuite intégré dans la déclaration globale de revenus. Ainsi, le taux d’imposition pour la location saisonnière est déterminé selon le barème progressif de l'impôt sur le revenu.

Comment faire ses déclarations en gestion locative saisonnière ?

Pour être en conformité avec les règles de la fiscalité de la location saisonnière, il est nécessaire de déclarer vos revenus locatifs en utilisant le formulaire 2042 C-PRO lors de votre déclaration de revenus annuelle.

Selon votre cas spécifique, vous devrez sélectionner l'une des options suivantes sur le formulaire :

  • Cochez la case 5ND si vous déclarez des revenus de locations saisonnières non classées ;
  • Cochez la case 5NG pour les déclarations de locations saisonnières classées.

Partagez cet article
This is some text inside of a div block.